La guerre de l’eau, dans les nuages

J’ai participé aujourd’hui au II° Congrès International Pyrénéen sur le thème de l’Eau, au Centre des Congrès Pierre Baudis organisé conjointement par La Dépêche et le Heraldo de Aragon.

À la conférence N° 4 « Economiser l‘eau », j’ai posé cette question : La guerre de l’eau existe dans plusieurs régions du monde. Auriez-vous envisagé la future guerre de la gestion des nuages quand les scientifiques sauront les capter et les faire pleuvoir ?

Aujourd’hui, On ne sait toujours pas faire pleuvoir ! . Mais j’imagine qu’on y arrivera et que la construction de futurs barrages pourrait s’avérer inutile car sans pluie ils resteraient à sec (les zones côtières sensiblement plus riches se paieraient la technique et capteraient les nuages au détriment des terres intérieures). Il existe quand même des expériences concluantes : Une solution aux pénuries d'eau.

Avant moi, un étudiant avait posé une question fort judicieuse et appréciée des conférenciers : «  Doit-on adapter les besoins en eau aux désirs des hommes ou adapter les comportements aux ressources en eau ? »

Je n’ai pu participer à ce congrès qu’aujourd’hui. Il avait commencé jeudi matin, je ne pouvais y être mais j’avais été invité au diner de gala. Au 6° étage de la médiathèque Cabanis, installé à l’une des 2 tables réservées pour la mairie de Toulouse,  je me trouvais assis à coté d’une charmante et jeune personne, Manuela Garcia Villamayor, espagnole parlant très bien le français. Elle accompagnait le Président du Gouvernement de la province d’Aragon Monsieur Marcelino Iglesias, comme chargée des relations extérieures et dépendante du ministère des affaires étrangères Espagnol. Nous avons conversé sur l’agenda21 de Toulouse, l’Ebre à Saragosse et le passage du Roi d’Espagne à Toulouse en mars 2006.

En dehors de cette discussion très cordiale, je ne me sentais pas à ma place lors de ce diner d’environ 160 personnes, toutes plus ou moins directeur de ceci ou président de cela et appréciant les plaisirs d’une bonne table (les Salons Pavillons d’Oc). Au niveau gastronomique, je suis un vrai « CHAMEAU », qui ne boit que de l’eau. Les serveurs m’ont rempli pour rien mes verres de vin rouge et blanc d’AOC Gaillac « Manoir de l‘Emmaillé » et de champagne « Henri Giraud ». De même je ne consomme pas de café et je m’estimais bien seul avec mes idées de décroissance et de révolte terrestre.
Bruno