Éloge de la raison, nous propose Le Nouvel Economiste
Est-il encore temps ?
Je ne le pense malheureusement pas.
Car l'instigateur de l'éloge de la déraison (Sarkozy au Fouquet's) en 2007 est toujours aux manettes.
Bravo à l'article dans Le Nouvel Economiste qui alerte sur la folie ambiante et la frénésie financière: "La <<folie>> perdure à vrai dire à tous les étages. Le capitalisme dit financier continue d'imprimer son rythme à des retours sur investissement les plus rapides possibles.". Et ils reproduisent une partie du discours de Sarko à Davos, là où il s'offusquait des hors-bilan et où il demandait des limites. Le pauvre, il n'est pas crédible, car il n'a lui-même aucune limite. Il déplore tout simplement qu'il y ait plus fort que lui. Personne ne lui dit que ce nabot a outrepassé les limites, en s'accaparant une top model, en s'estimant ensuite roitelet plus puissant que tous les autres. Son arrogance a nargué les vrais puissants, ils le lui font payer puissance 100 en rejetant le peu d'éthique sociale qui leur restait.
Je constate une erreur dans l'article de Jean-Michel Lamy : il soutient l'idée que rien n'a changé, en reprenant les termes de personnalités de l'économie comme Michel Aglietta. Je pense au contraire que beaucoup de choses ont changé comme l'état d'esprit des traders et des requins financiers qui ont perdu des plumes dans la crise de 2008. Ils veulent "se refaire" au centuple et peu importe ceux qu'ils spolient à nouveau. c'est la loi du chacun pour soi.
Cette loi du chacun pour soi, ou "moi d'abord", prends exemple sur les pouvoirs et les ambitions politiques. Sarko est l'exemple type de cette folie. Tant qu'il restera président et qu'il salira le prestige de cette fonction, tous les profiteurs de la finance feront de même.
"Quelques chiffres donnent le <<vertige>> : 4000 Mds de dollars s'échangent quotidiennement sur le marché des changes; les 65000 Mds de dollars d'encours des produits dérivés fin 2009 représentent plus de dix fois le PIB mondial; 90% de ce montant s'effectue sur les marchés de gré à gré..."
Et l'échec de la politique de sarko s'affiche partout:
Il doit partir comme l'ont fait les dictateurs des pays du Maghreb, pour espérer le retour de la raison.
Bruno