mon avis négatif sur les promesses de la croissance post-traumatique

« Grandir malgré les épreuves » titre positivement Cerveau&Psycho N° 126.

Même s’ils ont de bons arguments, je sens ce dossier tellement « téléphoné » par les instances politiques dépassés par la gestion de la crise sanitaire que je n’y adhère pas du tout.

Et il est tellement facile de trouver des épreuves néfastes et négatives pour l’humanité !

Prenez les habitants de la ville de Pompéi. Quand il ne reste plus un habitant d’une ville, comment un habitant de cette ville pourrait grandir en étant mort ?

Prenez les millions de morts générés par le nazisme lors de la dernière guerre mondiale, d’accord il y a eu certaines personnes qui ont pu ’’post-traumatiquement’’ progresser favorablement dans leur façon de vivre, mais à quel prix !

Tenez, même les 230000 morts du dernier gigantesque tsunami de Sumatra me permet de traiter de PIPO l’idée qu’on peut grandir malgré une épreuve. À quoi cela sert de vouloir remonter l’escalier quand on vient de dégringoler de centaines de milliers de marches ?

Bien sûr, il faut d’abord se mettre d’accord sur ce qu’on entend par épreuve ou traumatisme. Ce grand dossier dans Cerveau&Psycho s’appuie sur plusieurs cas et notamment la pandémie de Covid-19. Là, je sens ce dossier « orienté », avec un intérêt par les chercheurs et rédacteurs pour que le peuple lutte et rétablisse un semblant d’équilibre comme dans le monde d’avant. Pourquoi n’ont-ils pas fait le rapprochement avec les collapsologues, les survivalistes, les complotistes….

Ils ne veulent pas admettre qu’on va tomber de « Charybde en Scylla ». Mais le monde à peur de la fin. Surtout ceux qui pilotent l’économie libérale et qui ont accès à des informations qui leurs permettent de faire des simulations tellement « noires » pour le futur. Alors ils enjoignent à tous les petits de lutter pour eux, pour retarder le plus possible l’apocalypse.

Je ne le vois pas « rose » du tout, l’avenir de la société. Les gènes des requins de la finance ne font qu’accentuer le problème puisqu’ils attisent l’appétit économique d’argent quand le « sang or » se répand partout. Ils se boufferont tous jusqu’au dernier en ayant au préalable englouti tous les autres poissons.

Bruno