Fashion et noctambules indésirables.

Dans un article mi mai, le magazine Marianne tournait en dérision les stars qui veulent sauver la planète, en estimant que cela faisait « fashion ».

J’abonde dans leur vision, et dans la même veine, je réagis aux nouvelles informations qui relatent maintenant les envies des gestionnaires des boites de nuits de se refaire, ainsi que tous les organisateurs des lieux de fêtes nocturnes. Ils espèrent eux aussi des aides de l’état. Je les avais un peu oubliés dans ma liste précédente des activités acerbes (proxénètes et pédophiles) et presque contraires à la vie de certaines personnes. Normal, je ne les fréquente pas du tout. Quoi de plus ignoble que de rencontrer son opposé et constater que la société l’accepte sans rien dire, par exemple quand à 5H du mat en ramassant les poubelles un éboueur croise les noceurs qui sortent alcoolisés et drogués des boites de nuit. Il y en a un qui dépollue tout ce que d’autres ont ostensiblement passé la nuit à polluer. Mais bon dieu, pourquoi le #Covid-19 n’a pas réussi à débarrasser la nation de ces nuisibles !

Putain de monde d’avant qui revient en force, avec les crocs, et l’insolence de vouloir anéantir les maigres résultats de la pandémie sur la production de GES. Pourritures de stars fashion, intellectuellement incapables de comprendre l’oxymore de leur positionnement d’un jour.

Quitte à crever de ce système de folie, je préconise pour la rentrée de septembre 0 étudiantes inscrites en études d’infirmières, 0 étudiants inscrits en études d’enseignement. Ils feraient comme cela progresser involontairement les projets du gouvernement de réduire le nombre de fonctionnaires dans le futur. Mais pour que cette action de boycott soit vraiment performante, il faut aussi que le privé soit autant impacté. Il faut que les riches, soutiens du pouvoir en place, comprennent qu’ils ne pourront plus continuer à s’enrichir sur le dos des pauvres sans que cela dégrade leurs besoins de soins et d’éducation de leurs progénitures. Vu les risques contagieux des coronavirus (bien d’autres pandémies arriveront dans quelques mois plus vite que prévu), tous les métiers de services des petits chez les riches (nounou, soubrette, chauffeur, etc) devraient doubler en coûts pour les pourris d’exploiteurs, du seul fait de l’offre et de la demande (crever chez soi sans ressources plutôt que chez un esclavagiste, c’est bien mieux ; et le risque se monnaie X10). J’encourage ces esclaves modernes à exiger de fortes revalorisations de leurs maigres émoluments, en regards des nouveaux risques pandémiques, et en cas de refus d’obtenir une rupture de contrat circonstanciée (pas de démission), pour asphyxier les agences de Pôle Emploi. Le « rapport de force » riches/pauvres devrait exploser avec la moindre petite étincelle produite par les fous qui nous gouvernent et tous leurs amis de l’ombre.

La misère révélée, les coupables montrés du doigt, les moralistes pourront-ils obtenir le sauvetage de la société en avançant les idées des anciens philosophes ? Pourront-ils épurer notre société de sa fange ? Les paniers de crabes seront-ils jetés aux orties ? Le « peuple éveillé et enfin instruit » saura t-il faire confiance à quelques modestes tribuns et rejeter tous les excès des nuisibles oisifs profiteurs capitalistes spéculateurs ? Je sens bien que l’envie est là. Il ne manque plus que la réincarnation de l’Abbé Pierre.

Bruno