Le grand Satan s'attaque au paradis

(le GRAND sa... => il y en a des petits).

J'ai déjà cité le sketch de Raymond Devos sur la TVA où il demande à un prêtre d'exorciser son inspecteur des impôts. Le prêtre lui répond: « Vous m'auriez parlé du démon....contre le pouvoir de l'argent je ne peux rien....payez... ».

La Suisse ne camoufle pas de grandes ambitions guerrières et territoriales, voire même une part de « Maître du Monde » comme chacun des dirigeants des pays du G20. Alors elle n'a pas besoin de racketter le peuple par des impôts et des magouilles (ce que font tous les autres: en France, scandale de l'imprimerie nationale siège vendu puis racheté 4 fois plus cher, suivi d'une petite vengeance d'un DAF).

L'appétit de la crise financière ne protège plus les banquiers suisses. J'estime que tous les grands chefs possèdent leurs comptes helvétiques secrets mais ils visent à spolier les autres, maigres profiteurs par rapport à eux. Les prédateurs ont faim, les banquiers passeront à table durant la lutte, comme les rémoras des requins.

Ne rêvons pas. Cet argent évadé fiscalement ne servira pas, une fois récupéré, au secours du petit peuple. Bien au contraire, il renforcera le pouvoir d'hégémonie du chef pour toujours plus de magouilles et d'éradication des miséreux, avec un risque sérieux de guerre. Revoyez les ambitions suicidaires dénoncées par Charlie Chaplin dans le dictateur. J'ai revu avec émotion le discours final du barbier (sur dailymotion, en VF sur youtube mais sans le final paranormal) où Charlie Chaplin fait un discours humaniste qui dépasse les frontières du réel (je croyais que cette scène paranormale où il s'adresse à Hannah était dans le film les lumières de la ville).

Bruno