Rencontre imprévue

Samedi matin 16 juin, à pied dans Toulouse, j’ai discuté avec un jeune conducteur à un passage piéton, car il possédait exactement la même voiture que moi.
Alors, le dimanche matin, j’ai décidé de refaire un tour sur le forum internet des passionnés de ces voitures : les Honda Prelude ! ! (j’y suis inscrit et adhérent depuis un an, mais absent depuis plus de 6 mois).
Surprise, il y a justement un rassemblement de plusieurs passionnés ce week-end à toulouse.
Ma voiture n’a pas bougé de la semaine, cela fait 2 mois que je l’ai pas lavée, ni nettoyée à l’intérieur.
Même de plus en plus « Agenda21 », je ne résiste pas à l’envie de rencontrer ces gens.
Décidé en 15 minutes, je m’informe des détails sur le forum et direction le point de ralliement à Blagnac à 11H, à la station essence Leclerc.

J’y suis à 10H30, (le lieu m’est familier, sortie de l’autoroute juste après la patinoire du badminton)
Et j’y trouve tout ce dont j’ai besoin pour bichonner ma voiture : station de lavage et aspirateurs. Pendant que je m’affaire, les passionnés arrivent sur le parking. A 11H15, je discute avec un jeune responsable : OK pour m’accueillir et pour que je reste au repas prévu au restaurant chinois. C’est cool. Je discute un peu, mais discrètement. Ils sont bien plus jeunes que moi et se connaissent bien. Certaines voitures sont un peu « customisées », surtout les jantes et les pots. Le rassemblement concerne plusieurs propriétaires de voitures japonaises (pas que des honda).

Lien du post sur JapanCar

C’est un réseau comme un autre, et des habitants de l’agglomération à sensibiliser à l’environnement (quelques-uns arrivent de Bordeaux). Mais d’abord il faut les écouter, les comprendre, leur donner confiance. Déjà, je partage leur passion. Pour rester discret, je n’ai fait que ces quelques photos, alors que le groupe regorge de « paparazzis ».

Je les ai quittés après le restaurant. Ces jeunes ne sont pas les plus « sages » ou les plus « écologiques » mais je les trouve bien plus fréquentables que de nombreux adultes, profiteurs sans vergogne de la société de consommation. Ces jeunes ne sont pas encore des profiteurs, mais assurément des travailleurs exploités par d’autres, qui eux se réunissent au golf, sur des yachts ou des aérodromes.

Bruno