la fin des profits

Je ne donne pas 10 ans de vie au modèle économique mondial actuel.

Je réagis à 2 articles de METRO dans l’édition de Toulouse du vendredi 27/4/2007, surtout parce que cela me permet de vous proposer de nouveaux liens de sites et d’appuyer l’obligation de décroissance (ou de décroissance soutenable).

Le premier traitait de commerce équitable (la 7° quinzaine du commerce équitable).
Intellectuellement très honorable, je l’approuvais jusqu’à cette lecture et son sous titre « Le commerce équitable suscite des convoitises ». Pour moi, la survie de l’humanité passe par une économie mondiale de type association loi 1901.

Tristan Lecomte, jeune PDG d’Altereco, se vante de reverser 25% du prix final au pays d’origine, contre 8% au prix du marché (mais il ne dit pas s’il roule en vélo ou en ferrari; la rentabilité qu’il recherche lui permet sans doute de s’acheter les technologies dernier cri et de voyager aux 4 coins de la planète).
Quelle honte ces chiffres. J’espère que le rééquilibrage de cette économie nous fera comprendre l’inhumanité de ce colonialisme. Exemple « d’arroseur arrosé »: quand les Chinois nous dicteront le marché en nous achetant 100 AIRBUS A380 et 100 TGV, mais au prix de 10 !

On parle de l’épuisement des matières fossiles (pétrole, gaz...). Avant que cela n’arrive, je suis persuadé qu’on s’inquiétera encore plus de la disparition des ressources alimentaires (eau, poissons, céréales,...).

J’approuve les explications de Christian Jacquiau et je rajoute que pour la survie de la planète, il faudra arrêter de faire circuler à grands frais de bateaux ou d’avions les produits alimentaires. Les bananes de la Réunion sont pour les Réunionnais et les pays limitrophes, les cafés d’amérique du sud aux sud-américains.

Est-ce que les épices rapportées de chine par Marco Polo ont contribué à l’évolution de l’humanité ?
Ce qui serait bon pour l’homme sur notre terre devrait’il être distribué à tous ? Quitte à écourter son existence.

Le deuxième article « Agro-alimentaire, ton univers impitoyable » pourrait même vous faire dire que je suis optimiste avec mes 10 ans d’introduction.
Bravo au réalisateur autrichien Erwin Wagenhofer, et à METRO et sa journaliste Claire Cousin pour cette mise en lumière (le marché de la faim).

Bruno

Comments

[Cmaryse]

Il suffit de peu pour faire chuter le cours des actions "http://www.vnunet.fr/fr/vnunet/news/2007/05/22/une-rumeur-co-te-4-milliards-de", mais malheureusement comme c'était un canular ça n'a pas duré longtemps, dès le lendemain le "mercure" est remonté.
MC