ma contribution à la lutte anti-tabac

Avec l'application de la loi au début de février, les conflits ne manqueront pas. Malheureusement c'est d'apaisements et d'accompagnements qu'il faudrait plutôt que de retranchements et de durcissement de positions. Pour preuve ce que j'ai retrouvé dans un vieux dossier (je suis conservateur sur des sujets qui m'importent fortement): un article dans le Figaro Magazine du 31/10/1992 annonçant « TABAC, c'est la guerre ».

Il ne me semble pas que depuis cet article et ce décret d'application N° 92-478 que des fabriquants de tabac aient fait faillite et que la consommation ait vraiment diminué. L'article faisait 6 pages. Comme il y avait quelques images accompagnant les textes, j'ai scanné toutes les pages. Je les propose dans un album photo. [Agenda21, « nuisances, risques et santé publique »];

J'ai aussi retrouvé un article dans le Reader's Digest de janvier 1992. Il me fait penser que l'action ne peut réussir que dans la durée. Et l'action actuelle me semble mal engagée pour réussir. Commençons par ne plus produire de tabac en France (SEITA-ALTADIS entreprise d'état !!). Ensuite diminuons le marché noir (peines encourues identiques aux trafics de drogues). Enfin il faut aider les fumeurs à se désintoxiquer, et pour cela montrer l'exemple. J'aimerais une statistique sur le nombre de Hauts Décideurs/Dignitaires/Responsables qui apprécient un bon cigare (sans parler de toutes les autres possibilités de consommation de tabac).

Erigeons d'abord le vrai souhait des français, en leur donnant les éléments pour faire un choix cohérent, rapport coût/plaisir (mon article à METRO), et ensuite imposons cette loi en commençant par le HAUT DE L'ECHELLE. Je ne suis pas personnellement certain d’être assez solidaire pour accepter de donner dans 20 ans un demi-mois de salaire comme impôt pour soigner les malades atteints de cancers dus au tabagisme volontaire. D’autant plus si ces malades avaient un niveau de vie 100 fois supérieur au mien ! Accolé à la loi qui décrète le tabagisme comme pratique mortelle, je verrais bien une législation différente sur la prise en charge des soins (comme pour une assurance vie invalidée dans le cas d’un suicide).

Je réagis aujourd’hui également à la suite de l’article dans METRO du mardi 16/01/2007 intitulé « Tabac : tout se joue avant quinze ans ». Je réfute cette affirmation trop simpliste. Je n’ai jamais fumé, mais mon frère jumeau a commencé à fumer à 18 ans au service militaire. L’action plébiscitée dans l’article sur les ateliers de prévention auprès d’élèves de sixième me convient, bien sûr. Mais quand donc les adultes montreront le bon exemple ? ? ? Quelle est la cohérence pour un enfant qui en rentrant chez lui trouve ses parents la clope au bec.

Pour les non-fumeurs comme moi, il y a ce site : DNF

Pour finir sur une note d’optimisme, et en pensant aux femmes que je trouve toutes belles (sauf quand elles fument), je leur propose de se procurer un magazine gratuit (rèf. : 01-05975B) auprès de l’INPES (fax 01 49 33 23 90) pour trouver toutes les aides pour diminuer puis arrêter leur tabagisme (52 pages de conseils, voir la couverture du magazine et les 2 pages du sommaire dans mon album photo).

@+
Bruno